L'annonce d'une guérison probable du cancer de la prostate par des nanoparticules d'or, mérite une suite au premier article. Voyons techniquement le processus activé. La combinaison du composé de thé avec les nanoparticules d'or radioactif va guider les particules vers les tissus cibles, afin d'annihiler les cellules tumorales. Une des conséquences heureuses de ce traitement permettrait de réduire les doses utilisées en chimiothérapie, ce qui protègerait les autres organes. Il faut savoir que de longues expérimentations ont été effectuées sur les souris, en utilisant l'or radioactif. Les conclusions de ces expérimentations révèlent qu'en à peine 28 jours de traitement et seulement deux injections, les tumeurs avaient notablement diminué. Du coup, face à de tels résultats, le chef des projets croit fermement que l'utilisation généralisée de ces nanoparticules pourrait, à plus ou moins long terme, faire disparaître totalement ce type de tumeurs, et ce, quelle que soit leur évolution. Néanmoins, malgré ce tableau plutôt mirifique, une difficulté se fait jour. En effet, les études tendent à démontrer qu'il est vital de déterminer la bonne taille des nanoparticules d'or radioactif. Si elle sont trop petites, elle risquent de ne pas pouvoir se fixer sur l'organe traité et, du coup, vont se disperser dans l'organisme. Et si elles sont trop imposantes, il y aurait des probabilités pour qu'elles passent à côté de la tumeur, ou qu'elles ne l'atteignent pas. Comme on le constate, et comme toute médaille, il y a une sorte de revers. Mais cette complication n'apparaît pas comme insurmontable, malgré tout. Les techniques avancées dans le domaine de la santé doivent aider à finaliser, avec précision, la taille idéale de ces nanoparticules. D'ailleurs, même si le projet semble séduisant et porteur de grands espoirs, il est "urgent d'attendre" que ces expérimentations soient achevées, d'une part; et qu'elles s'effectuent dans un avenir proche chez l'homme, d'autre part. Ceci est, somme toute, primordial.