Le 06/04/2012
Devant les politiques monétaires, jugées bien trop arrangeantes pour les grandes banques centrales, les analystes professionnels sont persuadés que lesdites politiques monétaires aboutiront à la dilution de la valeur des devises papier.
Ainsi, Merrill Lynch persistait dans ses prévisions d'un objectif à 2000 dollars l'once d’or sur 12 mois.
Pour arguer de cette prétention, cette institution désigne les acquisitions fortes et stables des banques centrales émergentes.
L'aggravation des bilans de la BCE et de la FED, ainsi que certains taux d'intérêt demeurant toujours négatifs, sont autant d'éléments venant appuyer cette hypothèse.
Du coup, et ce, même devant la demande obsessionnelle des chinois, ces analystes demeurent confiants vis-à-vis des investisseurs qui vont rester dans une optique d'achats nets d'or.
Il est à considérer que, malgré tout, le précieux métal aligne sa douzième année de progression.
A ce titre, il représente toujours un investissement recherché et qui doit permettre de faire face aux périodes économiques difficiles, quand des taux d'intérêt plancher subsistent et que les banques centrales se font injecter des doses massives de liquidités.
Par exemple, souvenons-nous que la BCE a permis aux banques européennes de se faire alimenter de 530 milliards d'euros supplémentaires, sur trois ans certes, mais qui s'ajoutent à ceux précédemment attribués, ce qui revient quand même, sur deux mois, à une aide de 1000 milliards d'euros.
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