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Les investisseurs se détournent-ils de l’or ?

Le 13/07/2018

Depuis le début de la semaine, on note une certaine stagnation voire regain des cours de l’or qui succède à trois semaines de baisse qui contrastent avec le contexte pourtant favorable au métal jaune. Quelle peut-être l’origine de cette tendance et va-t-elle se maintenir ?

Malgré les tensions commerciales omniprésentes entre les Etats-Unis et bon nombre de grandes puissances, malgré les récents troubles politiques en Italie, le Brexit et d’autres facteurs qui habituellement, soutiennent les cours de l’or, le prix de l’once a atteint un plus bas de six mois. Suite à cette baisse, les cours semblent à la peine et évoluent entre 1 240 et 1 250 dollars de l’once.

On note en revanche un regain d’intérêt de la part des investisseurs pour des produits d’épargne tels que l’assurance-vie. Ce dernier, encore considéré comme le placement préféré des Français n’offre plus que 1,8% de rentabilité, bien loin des 8% qui le caractérisaient il y a une dizaine d’années.

Plus largement, les investisseurs ne semblent pas plus s’alarmer que ça des tensions commerciales et des hausses des droits de douane à répétition. Plus proche géographiquement, le cas du Brexit va également apporter son lot de charges administratives et douanières mais aussi de coûts de transport. On chiffre d’ailleurs les dépenses engendrées par le Brexit à 70 milliards d’euros répartis entre l’Angleterre et l’Union européenne.

Evoquons aussi le cas de la dette publique colossale de l’Italie qui s’élève à 2 300 milliards contre les 312 milliards que devaient la Grèce et qui semblent aujourd’hui dérisoires. Outre la dette publique, le cas des dettes privées – soulevé par deux économistes post-keynésiens – aurait engendré des scénarios « d’économies zombies » maintenues artificiellement en vie par le biais d’emprunts ayant pour but ultime d’éviter la banqueroute aux banques exsangues. Ce qui a pour effet de faire de la dette privée une dette publique, on en observe d’ailleurs les balbutiements en Italie.

Une issue plus heureuse repose dans l’existence de cycles économiques : pour faire simple, une période d’expansion se solderait systématiquement par une période de récession. La hausse des taux directeurs de même que la hausse des salaires aboutirait à une inversion de la courbe, ce à quoi nous ne devrions pas tarder à assister.

Or, c’est précisément dans ce cas de figure que les investisseurs se tourneraient à nouveau vers les valeurs refuge que sont l’or et l’argent réputés pour leur stabilité et leur résistance à l’inflation aussi bien qu’à la déflation. Par le passé, on a pu observer que l’or performait après chaque phase inflationniste ou déflationniste. Si tel est le cas à présent, il serait judicieux de saisir l’opportunité et d’investir dans les lingots, onces modernes (Maple Leaf, American Eagle, Philharmonique, etc) ou pièces d’investissement (50 pesos, 20 dollars or, Souverain, Krugerrand, …) tant que l’or cote bas, de même que les primes.

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