Mercredi 4 avril, les cours de l’or ont bondi à Londres dans la quasi totalité des devises, excepté en dollar. La devise américaine devrait réagir à la publication des chiffres de l’emploi américain, bien que ceux-ci soient moins attendus que ceux du mois dernier. Pour rappel, les chiffres du mois dernier s’étaient avérés décevants par rapport aux prévisions initiales.
Si ceux du mois de mars s’avèrent plus positifs que ceux du mois dernier, ils pourraient soutenir le dollar, ce qui serait évidemment facteur de pression sur les cours de l’or. Les prévisions tablent sur une augmentation de 0,3% du salaire moyen contre seulement 0,1% le mois dernier. Plus concrètement, la hausse du salaire est généralement synonyme vectrice d’inflation qui reste pour l’instant contenue en dessous des 2% que s’est fixé la Fed.
Si les prévisions se confirment et que le salaire moyen augmente effectivement de 0,3%, cela serait susceptible d’entraîner une tendance baissière des cours de l’or. Si tel est le cas, l’or pourrait bien tendre vers les 1 310 dollars l’once puis 1 300 dollars. A l’inverse : si le salaire moyen augmente de moins de 0,3%, il se pourrait que l’or reprenne une tendance haussière susceptible d’emmener l’once vers le seuil de 1 350 dollars. Le métal jaune cote pour l’instant à 1 326 dollars l’once.
Le métal jaune a enregistré des pertes dans les autres devises suite au démenti par le conseiller économique de Donald Trump d’une guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. Pourtant, l’escalade des tensions entre la Turquie et la Grèce ont également accaparé l’attention et pourraient bien soutenir l’once d’or si elles se maintiennent voire s’enveniment.
En ce qui concerne les cours de l’argent, ceux-ci ont une fois de plus imité les fluctuations de l’or mais en les amplifiant. Ils ont rejoint leur plus bas des deux dernières semaines à 16,20 dollars l’once pour atteindre un ratio or/argent de l’ordre de 81,5 ce qui s’approche d’un plus haut de deux ans.
Affaire à suivre.