Le 08/06/2012
Peut-être que pour certains d'entre vous le nom de certificat d'or leur demeure inconnu.
Pourtant, entre 1882 et 1933, les certificats d'or étaient utilisés aux Etats-Unis pour se substituer à la monnaie papier.
Ainsi, on peut dire que ce document représentait une certaine quantité d'or.
Mais, le gouvernement américain décida, en 1933, d'interdire le rachat de ces certificats en contrepartie de pièces d'or.
C'est alors que lesdits certificats furent retirés de la circulation afin de relancer la monnaie courante.
De nos jours, il n'y a guère que les collectionneurs qui détiennent ce genre de document.
Si l'on remonte un peu dans le temps à ce propos, nous ne possédons que très peu d'informations des divers pays l'ayant utilisé.
Tout juste savons-nous que la Loi de 1863 autorisait l'utilisation de ce document.
Nous apprenons que les premiers certificats imprimés ne mentionnaient aucun numéro de série et qu'ils étaient datés, à la main, le jour de leur émission.
Un certificat émis signifiait que l'Etat conservait l'équivalent en or de la valeur inscrite.
Cette pièce était nominative et le paiement ne s'effectuait qu'au seul dépositaire figurant sur le titre.
Plusieurs dessins différents apparaissaient selon l'époque de l'émission.
Après le titre nominatif, apparut en 1882, le titre payable au porteur.
Ainsi, ces certificats, ne désignant pas une personne particulière, pouvaient être acquis par n'importe quel quidam, ayant les moyens de les racheter pour son équivalence en or.
Hors les années 1888, 1900 et 1934, toutes les séries émises à compter de 1882 pouvaient être délivrées au porteur.
C'est en 1905 que ces documents virent apparaître des numéros de série dans les coins.
Aujourd'hui, les investisseurs utilisent ces certificats sur l'or dans le dessein d'acquérir de l'or sans le posséder concrètement.
Ce sont surtout les banques privées, conservant l'or physique, qui sont en mesure d'émettre ce genre de titre.
Ainsi, le titulaire d'un tel document, détient un droit de propriété sur l'or acquis et peut alors le revendre s'il le désire.
Partager cet article sur