Le 02/03/2012
Acculé dans ses derniers retranchements, issus d'un embargo bancaire occidental sans faille, ce qui engendrait de réelles répercussions sur ses transactions en devises, l'Iran, tel Napoléon dans sa campagne de Russie, commence à baisser la tête, en acceptant de troquer son pétrole contre de l'or.
Cette information a plutôt fait l'effet d'une bombe, mais néanmoins a été communiquée le 29 février 2012 par les médias iraniens.
Il faut savoir que l'Iran, cherchant à ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, utilise bien le dollar comme monnaie de transaction, mais qu'il peut aussi recevoir la devise de chaque pays, jusqu'à penser à l'or, comme monnaie d'échange internationale.
Toutefois, dans la réalité des faits, ce pays connaît bien des difficultés pour récupérer les fruits de ses exportations, représentées par des devises fortes.
Cette situation provient directement de l'embargo imposé par les Etats-Unis et L'Union Européenne depuis 2010.
Les frasques de son président, refusant catégoriquement de négocier avec la communauté internationale, sur son programme nucléaire, a contribué largement à une telle situation.
Cependant, les gouvernants iraniens considèrent avoir trouvé un pis-aller pour écarter le dollar dans leurs échanges avec d'autres pays, en se servant de devises locales, voire le troc.
Ainsi, pensent-ils, cela leur permet de contourner ces sanctions.
Et pourtant, malgré la résistance affichée de la part de ce pays, cela fait quelques mois que l'Iran conçoit et s'apprête à accepter de l'or en échange de son pétrole.
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