Nous assistons depuis une semaine à une correction du cours de l'or qui pourrait décourager voire désespérer les investisseurs. Mais que l'on se rassure, dès lors que la situation économique des Etats-Unis et de l'Europe se situe tout proche de la crise, le précieux métal conserve toutes ses qualités de protecteur en tant que valeur refuge. Nous avons vu le Président de la Réserve Fédérale Américaine intervenir en personne, pour faire perdurer les appétits des investisseurs, en affirmant, jeudi 1er mars, qu'à partir du moment où l'économie des Etats-Unis présentait sa vulnérabilité, issue des risques extérieurs, les spéculations pouvaient se consolider. Il ne fait aucun doute que les propos de Monsieur Ben Bernanke visaient en priorité la crise d'endettement de la zone euro. Par ailleurs, comment s’extraire du scénario qui mettrait la menace inflationniste hors des Etats-Unis, surtout lorsque l'on sait que ces derniers détiennent un taux directeur stagnant, proche de zéro, qui devrait être appliqué pendant les deux années à venir. Au vu de ce tableau, on ne peut que se rassurer sur le rôle de bouclier inhérent à l'or, et que les investisseurs ne manqueront pas de se saisir, pour se protéger de l'inévitable crise. Nous voici donc devant ce constat inéluctable que, dans un climat plus qu'incertain, l'or demeure l'arme absolue proposée aux investisseurs, quand ceux-ci arrivent à ne plus savoir vers qui ou vers quoi se tourner.