Depuis fin 2008, les différentes Banques centrales jouent le rôle d’acheteur potentiel d'or. Certaines d’entre elles souhaitant même tripler voire quadrupler leur stock actuel, en particulier la Chine et la Russie qui détiennent environ 1000 tonnes d’or. Le troisième plan d’assouplissement, annoncé en septembre dernier, sollicite aussi bien les banques que les investisseurs à explorer une alternative efficace contre l’inflation. Selon Edward Chancellor du Financial Times, une répression financière paraît possible, les taux d’intérêt réel négatifs ne concernant pas uniquement les Etats-Unis mais aussi le Canada, le Royaume-Uni, la Chine et enfin l’Europe.
Bill Gross, gestionnaire de fonds d’investissement dans le domaine des obligations, place les Etats-Unis dans la même schéma que celui de la Grèce et de l’Espagne, leur déficit budgétaire représente 8% du PIB. Toujours selon lui, les citoyens américains devront livrer un effort budgétaire et fiscal s’ils veulent avoir une chance de pallier cette situation désastreuse.
Leur effort devra en effet se faire à hauteur de 1600 milliards de dollars par an, sinon la FED sera dans l’impérative de déclencher un quatrième QE, qui affaiblirait encore plus la valeur du dollar US. En conséquence, la résultante sera extrêmement néfaste pour les marchés boursiers et le rôle de ressource financière mondiale américaine tendra a disparaître petit à petit. Pour Bill Gross, l’or et l’immobilier sont les seuls actifs réels capables pouvant résister à cette dépression.