Depuis le début des années 2000, l’or physique a redoré son blason et retrouvé les avantages intrinsèques qui ont fait sa popularité : celui de réserve de valeur et de valeur refuge. Tant et si bien que les investisseurs particuliers comme institutionnels le considèrent à nouveau comme un actif digne d’intérêt et c’est heureux car c’est sa place légitime.
L’or physique apparaît ainsi à nouveau comme le métal précieux le plus convoité pour ses multiples usages, de produit de placement à support d’investissement de même que matière première indispensable aux bijoutiers et joailliers. Certes, le prix de l’once d’or n’est pas celui atteint entre 2009 et 2011 mais l’incertitude qui entoure l’actualité économique, politique et géopolitique soutient le métal jaune.
Production et consommation de l’or physique
Là ou le bât blesse, c’est que les réserves d’or physique se raréfient tandis que le recyclage systématique de l’or a ralenti depuis l’année 2014. Ainsi, à titre d’exemple les réserves mondiales encore inexploitées ne dureront pas plus de 16 ans au rythme actuel de production.
Plus largement, la théorie consacrant l’atteinte d’un pic de la production minière d’or porte un nom : elle est connue sous le nom de « Peak Gold ». Ses partisans y voient comme conséquence un déclin accéléré de la production faute de découverte de nouveaux gisements exploitables. Cette théorie a été consacrée par Goldman Sacchs en 2015 mais elle semble plus tangible que jamais. Peut-être même avons-nous déjà atteint le Peak Gold sans même nous en apercevoir.
La production continue à augmenter
Pour autant, il semble que l’année 2018 n’a pas été celle du déclin annoncé puisque la production a progressé de 0,8%. Il convient toutefois de préciser que cette progression était la plus modeste sur les 10 dernières années. Aussi, il faut en conclure qu’à défaut d’avoir atteint le Gold Peak, la production semble faire l’objet d’un essoufflement. Cela s’en ressentira-t-il sur le graphique des cours de l’or ?
Le fait est qu’aucun gisement digne de ce nom n’a été découvert depuis 2011 pour la simple et bonne raison que la quasi totalité des gisements accessibles ont déjà été exploités. Demeurent encore certains gisements situés sous le plancher océanique ou si profondément enfouis qu’il est impossible de les atteindre à l’aide de notre technologie moderne.
D’autres plus accessibles, sont probablement situés dans des zones géographiques instables donc inaccessibles du fait du danger que cela représenterait.
Faut-il craindre le Peak Gold ?
Pour l’heure, l’approche du Peak Gold n’a pas eu de conséquences notables sur les cours de l’or donc sur le prix de l’or et ce, quelle que soit la devise dans lequel il est exprimé. En réalité, on considère qu’un gisement ne peut être exploité qu’à compter d’une quinzaine d’années après sa découverte du fait des démarches administratives et techniques.
Aussi, les analystes estiment que les véritables effets du Peak Gold ne seront constatés que 10 à 15 ans après sa survenance. Il convient donc de s’armer de patience car quand cela se produira, l’augmentation de la demande combinée à la diminution de l’offre aboutira mathématiquement à une augmentation du prix de l’once d’or. De fait, le Peak Gold finira par impacter le graphique des cours de l’or et pour le meilleur.
Notre conseil est donc invariablement le même : investissez avant qu’il ne soit trop tard ! Ne serait-ce que dans une optique court-termiste bien qu’il est recommandé de patienter plusieurs années pour constater les premiers effets du Peak Gold, donc un retour en grâce de l’or physique aux niveaux atteints de 2009 à 2011, voire plus haut.
Par ailleurs, les formats et références ne manquent pas et satisferont toutes les capacités d’investissement. Les pièces d’investissement (20 dollars or, 50 pesos, Krugerrand, etc) restent les plus recommandées pour leur potentiel de rentabilité. A l’inverse, les lingots (de 5g à 500g en passant par une once) correspondent davantage à une logique de placement, au même titre que les onces modernes (Britannia, Philharmonique, Nugget).
Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à contacter l’équipe de achat-or-et-argent.fr, ils répondront à toutes vos interrogations.
Par Patricia Fhal
Patricia FHAL qui a commencé sa carrière d’antiquaire dans les années 70, se spécialise dans le change et principalement le rachat et la vente de métaux précieux (pièces et lingots or) avec notamment l’ouverture de l’agence Change du Panthéon en 1992, l’agence située dans le 5ème arrondissement de Paris. Dix ans plus tard elle rachète l’agence historique Godot & Fils qui est située au 26 rue Vivienne 75002 Paris. Aujourd’hui à la tête de plusieurs bureaux de Change dans Paris, elle s’occupe principalement de développer le groupe Godot & Fils via notamment le site internet et les franchises Godot & Fils partout en France.