Malgré des discussions encore en cours, notamment sur le ralentissement du programme d’achat d'obligations américain, le rapport de la FED fût plutôt insipide, d'où un moindre effet sur les cours de l'or.
Vendredi, les chiffres décevants des ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont animé les marchés. Les statistiques témoignent d'une baisse de 13,4% comparé au mois précèdent ; ce qui a pesé sur le sentiment global de satisfaction qui régnait suite aux précédents chiffres de la croissance. L’or a donc servi de valeur refuge une fois de plus et a pu grimper à 1 399 $ / l’once d'or vendredi après-midi, grâce à un environnement économique peu propice.
En Asie, le métal s’échangeait à 1 406 $/ l’once ce matin. Les grèves potentielles en Afrique du Sud risquent de créer un petit avantage pour l’or au court terme (autant d’achat d’or pour moins de demande par exemple). Samedi dernier, le syndicat des mines a posé un ultimatum de sept jours pour que les sociétés minières augmentent leurs salaires de 60%. La production sud-africaine, représentant 80% de la production mondiale, est réduite aujourd’hui à 6%.
Les flux de sortie des Fonds Indiciels Cotés (ETF), combinés à l’augmentation substantielle de la demande en première partie d’année en Asie, ont contribué à la baisse des stocks d'or londoniens. Selon le Financial times, les exportations de la Grande-Bretagne ont été multipliées par 10 pour atteindre 798 tonnes sur les six premiers mois de 2013 pour seulement 83 tonnes sur la même période l'année précédente.
Avec l’été qui touche à sa fin, la demande générale est en hausse à nouveau. Ainsi, dans l’environnement actuel, l’or va se maintenir à des niveaux similaires à ceux des derniers jours.