OR
La semaine dernière, le cours de l’or a chuté de 1,5%. Les supports techniques situés à 1 445, 1 440 et 1 425 $ l’once ont cédé vendredi dernier. Malgré une correction, le métal continue de s’échanger à peine 100$ au dessus des cours d’avril. Avec un dollar qui a retrouvé de la force, les bourses européennes qui se sont bien comportées et des bons chiffres de l’emploi aux Etats-Unis, le métal jaune n’a pas su trouver sa place au milieu de ces bonnes nouvelles. Ainsi, l’attention se recentre sur la politique de Quantitative Easing.
Cependant, les ETFs ont augmenté leurs réserves ce qui n’était pas arrivé depuis mars. Ainsi, SPDR Gold Trust, le plus gros ETFs spécialisé dans l’or, a augmenté son volume d’or de 2,7 tonnes.
On a pu observer une différence entre les investissements privés et ceux réalisés par les Fonds d’investissement. Les investisseurs privés ne cessent d’acheter de l’or, ce qui cause des problèmes d’approvisionnement, alors que les fonds d’investissement ont tendance à rester frileux.
A la fin de la semaine dernière la Deutsche Bank a corrigé ses prévisions pour 2013 comme beaucoup des acteurs du marché, leurs analystes prévoient des prix aux alentours des 1 533 $ l’once à la place des 1 637 $.
Pour éviter que l’or continue à baisser, il faudrait que le métal jaune tienne des supports à 1 425 $ et 1400 $ l’once. La demande en lingots continue à rester à des niveaux élevés.
ARGENT
Courant de la semaine dernière, les prix de l’once d’argent ont baissé de 1,2 %. Le ratio or-argent a grimpé pour se placer à 61,70 ces derniers jours, mais sans réussir à passer ce niveau.
La demande physique pour l’argent continue à rester à des niveaux élevés. La US mint a vendu pour plus de 4 millions d’onces en avril.
D’un point de vue macro-économique, la baisse des taux opérés par la banque centrale européenne a permis de supporter les prix. De plus, Mario Draghi a expliqué que l’économie européenne continue à être observée de près et que l’union européenne est prête à appliquer de nouvelles mesures économiques si nécessaire.