Le 31/05/2012
L'Afrique du Sud devrait produire cette année autant d'or qu'en 1922.
Ah ah se dit-on, sauf que c'est quand même quatre fois moins que pendant les années 1970, où là, elle était à son apogée.
Eh oui, il y a vingt ans, ce pays figurait en tête des producteurs d'or.
Par exemple, en janvier de cette année, l'extraction d'or a diminué de 11 %. Déjà, en décembre 2011, on enregistrait une baisse de 8 %.
Ce qui fait que, malgré tous les progrès techniques mis à la disposition des mineurs d'or, la production serait de l'ordre de 220 tonnes, comme en 1922.
L'Afrique du Sud a laissé sa place de leader à la Chine, suivie de l'Australie, des Etats-Unis et sûrement bientôt à la Russie.
Les raisons de ce déclin tiennent dans le fait qu'il faut creuser les mines plus profondément et, partant, la sécurité devient plus délicate, voire plus problématique.
Les nouvelles installations se révèlent plus petites, ou bien la concentration d'or y est plus faible. Parfois, ce sont les deux raisons en même temps.
Globalement, la demande d'or ne se ralentit pas vraiment pour autant.
Même si l’on peut avancer que la production d'or ne connaît plus le pic des années 2000, force est de reconnaître qu'elle est toujours en augmentation, mais moins fortement, d'une façon plus soutenue.
D'ailleurs, tant les banques centrales que les particuliers demeurent toujours dans une demande constante. Chacun y va de ses arguments.
Les banques centrales, pour se constituer des réserves de plus en plus importantes, de crainte que l'économie mondiale actuelle leur joue un mauvais tour.
Elles vont jusqu'à accumuler des réserves, susceptibles de leur permettre de prendre le contrôle de celles de pays plus modestes.
Quant aux épargnants, d'une façon plus modeste, ils achètent de l'or qui représente pour eux une valeur refuge.
En fait, si l'on analyse bien la situation, l'un comme l'autre cherche à se protéger des éventuelles catastrophes économiques internationales.
Qui pourrait en douter ?
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