La semaine dernière Caroline Bain, analyste du cabinet anglais EIU expliquait que « l’un des plus grands facteurs de soutien du marché de l’or (…) reste la vague des mouvements sociaux persistants en Afrique du sud, qui paralysent le secteur minier du pays».
Pour rappel, l’Afrique du Sud est, par ailleurs et entre autres distinctions dans le milieu des métaux précieux, le quatrième producteur d’or au monde. De plus si l’on se réfère au SPDR Gold Trust, le plus important fond d’or côté à l’international, on peut souligner une hausse de ses participations avec 1333,44 tonnes, soit 13 tonnes de plus que la semaine précédente. Les investisseurs semblent donc accorder un intérêt sans faille de plus en plus grandissant pour le précieux métal.
En parallèle, on constate que les différents événements géopolitiques internationaux profitent toujours à l’or. Les guerres, les crises économiques même mineures et les conflits en général que nous connaissons ces derniers mois sont autant de facteurs qui poussent les investisseurs à s’orienter vers l’or, qui en tant que valeur refuge les a toujours protégé contre les répercussions directes ou non des crises.