Hier nous consacrions un article aux démarches à effectuer dans le cas de la découverte d’un trésor sur le terrain de sa propriété voire même dans les fondations de celle-ci. La notion même de trésor renvoie à une chose découverte par hasard après que quelqu’un l’ait volontairement dissimulée.

Pour autant, ces règles sont particulières à la France et ne concernent que quelque chose qui a été enfoui par une action humaine mais qu’en est-il lorsqu’il s’agit d’un gisement ? C’est l’histoire rocambolesque qui est arrivée à cet australien après que celui-ci ait racheté un terrain à Brisbane, une ville située à l’ouest de l’Australie. 

L’ancien propriétaire a du s’en mordre les doigts, lui qui n’avait même pas pris la peine de sonder le sous-sol de son terrain. Contrairement au cas du couple Français évoqué dans l’article d’hier, on ne peut ici parler de « jardin » puisqu’il s’agit plutôt d’un terrain, celui-ci ayant une superficie de 16,5 hectares.

Le plus fou dans ce cas précis, c’est que des puits de mine avaient déjà été creusés et menaient au filon partiellement exploité. La création de ces puits remontait à la fin du XIXe, il est donc surprenant que l’ancien propriétaire n’y ait même pas prêté attention.

Quoi qu’il en soit, le nouveau propriétaire Anthony Doolin s’est réjoui de sa trouvaille, d’autant qu’il a acquis le terrain pour seulement 754 000 livres sterling, soit l’équivalent de 855 000 euros.

Pourtant, l’auteur de la découverte a préféré laisser le précieux minerai dans les entrailles de son terrain plutôt que de l’exploiter. Plus étonnant encore : il a décidé de ne pas conserver le terrain et a chargé sa mère Jane Doolin de la vente.

Lui qui espérait en toutefois en retirer plus d’un million d’euros a été déçu du fait que sa mère l’ait cédé au premier venu sans même réaliser de plus-value. Gageons que les nouveaux propriétaires ne commetteront pas la même erreur.