Comme nous l’avons plusieurs fois évoqué, la semaine passée s’est ouverte sur un flash crash aux alentours de 10 h lundi matin. Pour rappel, un flash crash intervient lorsque la courbe des prix connaît une chute soudaine, qui s’apparente plus à une dégringolade ou à un décrochage.

Ainsi, en à peine une minute l’or a perdu 1,6% de sa valeur, passant ainsi de 1255 dollars l’once à 1236 dollars. La cause de cet incident a été rapidement identifiée, il s’agirait en fait d’un « gros doigt », soit une faute de frappe en jargon financier. Etonnamment, l’or est parvenu à se relever progressivement dans les jours qui ont suivi.

Dès le lendemain, le président de la BCE Mario Draghi a annoncé une modification prochaine de la politique monétaire, la réaction des marchés financiers ne s’est évidemment pas faite attendre. En effet, mercredi la séance s’ouvrait sur un plus haut de 10 mois pour l’euro à 1,14 dollars.

Cette tendance a évidemment pesé sur les cours de l’or, le métal jaune a donc atteint un plus bas six mois à 1,090 euros l’once.

En parallèle, les importations chinoises ont chuté à 45 tonnes en mai après avoir atteint 75 tonnes en avril dernier. Les ETF ou Exchange Traded Funds sont quant à eux supérieurs de 200 000 onces par rapport au mois dernier. Tandis que les positions longues sur le Comex ont glissé vers un plus bas de cinq semaines.

Quoiqu’il en soit, le sentiment général du marché demeure positif, il est soutenu par une demande particulièrement élevée au vu des prix actuels. Ceci a poussé les analystes de Goldman Sacchs à corriger leurs récentes prévisions sur 12 mois, passant ainsi de 1150 dollars l’once à 1250 dollars.  

Ces calculs prennent en compte un potentiel désintérêt à l’égard du marché d’actions. L’augmentation des PIB dans les marchés émergents combinée à une réserve minière insuffisante pourraient participer à la réalisation de cette projection. En conclusion, cette semaine devrait être relativement calme du fait de la fête nationale des Etats-Unis.