Le 16/05/2012
Aux dires de la fameuse banque new-yorkaise Goldman Sachs, le cours de l'or devrait remonter prochainement.
Elle va jusqu'à prédire le prix de l'once d'or à 1840 dollars dans les six prochains mois.
Ainsi, nous serions en mesure de voir la fin de la correction qui frappe l'or et, partant, découvrir le bout du tunnel.
Les arguments avancés par la firme s'appuient sur le fait que le gouvernement américain, cherchant à relancer l'économie aux Etats-Unis, a établi des mesures d'assouplissement quantitatives.
Curieusement et à l'encontre d'une telle annonce, force est de constater que le dollar fait quelques crises d'anémie, même si, de temps en temps, il donne l'impression d'un regain de vitalité.
Alors, on se prête à estimer que l'or, en monnaie d'ultime recours, viendrait soigner opportunément cette Europe qui n'en finit pas d'être confrontée à toutes sortes de difficultés.
Et là, Goldman Sachs émet des réserves, en précisant qu'il serait probablement plus judicieux de ne pas considérer l'or comme valeur refuge, du style Saint-Bernard.
Mais où diable la firme new-yorkaise est-elle allée piocher ses augures ?
Pour elle, la crise du travail chez l'oncle Sam, l'élection du nouveau président de la République en France et cette crise grecque qui n'a pas l'air de montrer quelques signes d'encouragement, constituent des éléments suffisants pour induire une reprise à la hausse du précieux métal.
Néanmoins, et malgré tout, ces prévisions peuvent apparaître plutôt utopistes, dans la conjoncture actuelle.
Toutefois, la banque américaine se fonde-t-elle sur l'abolition de la taxe d'accise sur l'or, mise en place par le gouvernement indien, au mois de mars dernier et qui avait entraîné trois semaines de grève chez les bijoutiers.
La décision de cette suppression intervint le 7 mai et fut prise par le ministre des finances indien.
L'abrogation de ladite taxe ne peut, en effet, que raviver les ardeurs aurifères de l'Inde, second consommateur d'or dans le monde.
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