Pour peu qu’on suive les aléas de la vie économique actuelle et face à la montée permanente du prix de l’or, il semble bien naturel que l’on pense à investir dans le métal jaune. Le statut de valeur refuge de l’or n’est plus à démontrer de nos jours : l’or rassure. Il existe un autre paramètre dont il faut tenir compte également : l’inflation. Même si, en Europe, elle demeure relativement faible, il n’en est pas moins vrai qu’elle dégrade notre capital. Avant de s’engager sur la route de l’or, il faut prévoir les coûts de stockage, ainsi que la fiscalité. Cette dernière a bien été aménagée afin de laisser le choix aux possesseurs du précieux métal. C’est ainsi que l’or, appelé monétaire, est dispensé de TVA, à l’achat, contrairement à l’argent. En revanche, à la vente, il faudra laisser à l’Etat, soit une taxe forfaitaire de 8 pour cent sur le capital engagé ; soit payer une taxe imposée sur les plus-values, variant de 31,3 pour cent, jusqu’à 0 pour cent, en cas de garde de l’investissement pendant 12 ans. Par ailleurs, l’administration fiscale précise que tout ce qui est postérieur à l’année 1800 relève des métaux ferreux, alors que, antérieurement à cette date, cela entre dans la catégorie des objets de collection. Cependant, toute monnaie ayant cours légal dans son pays d’émission, (cas des pièces de collection battues par la Monnaie de Paris, par exemple, et destinées à la vente au public) n’est pas classée comme une monnaie de collection.