Un stock d’or qui pourrait s'épuiser en 2025

L’or constitue est sans conteste le métal précieux le plus prisé. Une convoitise qui amène l'homme a exploiter au maximum les filons d'une matière première qui reste épuisable. Les experts et les analystes soulignent que l’or est la sixième ressource non renouvelable amené à ne plus exister et ce, parce que son exploitation par l’homme est considérée comme intensive. Selon les diverses études, il disparaîtra avec l’indium et le zinc.

En effet, le stock d’or dans le monde, notamment dans les gisements exploitables où les coûts sont admissibles, n’est plus que de 42 000 tonnes. De plus, la production annuelle moyenne d’or est de 2 500 tonnes. Aussi, ce métal précieux va-t-il sans doute disparaître d’ici l’année 2025, toujours selon les calculs réalisés par les experts. C’est en tout cas ce qu’avance le service géologique des États-Unis, l’USGS. Cette date est fournie à titre indicatif, mais en réalité, vu que l’exploitation devient de plus en plus moderne, et que la production annuelle a tendance à augmenter, ce délai peut changer et être nettement plus court. Tout dépend donc de l’évolution de la production et des sources dont elle dispose.

D’ailleurs, les problèmes causés par la disparition de l’or seront palpables bien avant cette date fatidique. Ils se refléteront dans tous les domaines étant donné que l’or est utilisé dans la bijouterie, dans la médecine dentaire, dans l’orfèvrerie, dans l’électronique mais aussi dans pour les médailles et les monnaies.... Certes, l’or sera sans doute encore présent sur la planète, néanmoins, il sera extrêmement difficile, voire quasiment impossible à exploiter. En effet, l’or restant sera dilué dans le sous-sol de la planète. Si en trouver sous forme de paillettes dans les alluvions des rivières est encore possible, cela reste toutefois en quantité quasi-inexistante. Des savants russes ont également déjà réussi, grâce à du plomb, à transformer des microgrammes d’or avec l’aide d’un réacteur nucléaire. Cependant, le prix d’une telle manœuvre est trop élevé. Il est également possible d’obtenir d’infimes quantités d’or avec des accélérateurs de particules, mais le coût reste astronomique.

Par conséquent, la seule solution restante et viable financièrement est le recyclage. Malgré cette éventualité, l’offre sera toujours largement inférieure à la demande. Cette dernière ne va d’ailleurs pas cesser d’augmenter avec le développement des pays émergents. Ces derniers voudront davantage d’or pour l’essor de leurs industries. Aujourd’hui, les réserves d’or restantes sont éparpillées un peu partout dans le monde. La plus grande partie est tout de même localisée en Afrique du Sud, au Pérou et en Australie (soit près de 34% de l’or sur terre). Avec cette baisse incessante de la réserve d’or, le prix va continuer d'augmenter. Quant aux particuliers investisseurs dans l'or, ils auront du mal à se procurer d’autres pièces ou lingots d’or d’ici quelques années. Le temps sera plutôt à la revente et à la conservation.

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