Le Krugerrand, la pièce d’or internationale.

C’est en 1967 que fut mis sur le marché le Krugerrand et qui, à l’heure actuelle, se trouve être la pièce d’or la plus connue au monde et ce depuis 1970.
Appelée « bullion coin », cette pièce en or, née en Afrique du Sud, ne possède aucune valeur faciale, mais elle contient une once d’or, soit 31,1 g d’or fin, titré à 916,67 ‰, ce qui équivaut à une pureté de 22 carats. Son poids se situe à 33,9 g.
Il est intéressant de savoir qu’à l’origine de sa création, elle était destinée aux seuls citoyens sud-africains.
Elle est, de nos jours, activement recherchée dans une optique d’investissement.
Cette pièce en or a été la pionnière dans sa confection à partir d’une once d’or. Partant, elle devint rapidement plus appropriée à échanger et à manipuler que les lingots d’or.
De plus, dans les débuts des années 1970, là où, aux Etats Unis, la possession d’or, (présenté en lingots), était interdite pour le particulier, ce Krugerrand  aiguisa rapidement  l’appétit des citoyens américains.
Toutefois, dans ce pays, il était permis de détenir des pièces d’or étrangères, mais leur prix non compétitif, réfrénait leurs acheteurs. D’autant que ces pièces étrangères revenaient plus chères que l’or qui y était contenu.
D’où l’attrait du Krugerrand qui, lui, valait bien son pesant d’or.
Pour tous ceux qui auraient acheté plusieurs Krugerrand en 1971, à 40 $ pièce, il est facile d’imaginer ce que cela rapporterait aujourd’hui. (Cotée à environ 1300 €)
Même si cette pièce en or a connu une forme de boycott, pendant l’apartheid, au cours des années 1980, il n’en demeure pas moins qu’à présent elle occupe bien la première place parmi les pièces les plus connues au monde, dépassant la Maple Leaf Canadienne et autres pièces réputées.
De nos jours, le Krugerrand peut s’acheter comme toute autre pièce en or, à condition, néanmoins,  que l’on ne se retrouve pas  en pénurie, comme cela s’est passé en 2008, lors de la crise boursière.
Il faut savoir que la prime attenant au Krugerrand est variable en fonction du pays. En France, par exemple, cette prime ne se situe qu’au 7è rang concernant  la recherche et les échanges liés à cette pièce.
On peut donc avancer que, dans notre pays, le Krugerrand apparaît comme un investissement moins apprécié que les demi-napoléons, voire les pièces en or américaines, qui sont susceptibles de croître dans des proportions impressionnantes.
Pour l’historique de cette pièce en or, son créateur, Paul Kruger fut président de la République d’Afrique du Sud, de 1883 à 1902. Il fut d’ailleurs réélu quatre fois de suite, ce qui constitua un symbole vivant aux yeux des sud-africains.
Si aujourd’hui  nous écrivons Krugerrand, c’est parce qu’il provient du nom de Kruger et de rand, qui traite de la monnaie sud-africaine. L’origine du rand est traduite de « la rive des eaux blanches ». (Witwatersrand)

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