Une pièce d’or pour un numismate
Toute pièce d’or, qu’elle soit cotée ou non en bourse, est susceptible d’intéresser un collectionneur. Bien que ce dernier ait un penchant pour des pièces anciennes, il n’exclut pas pour autant les pièces récentes pour parfaire sa collection privée. S’il est admis qu’un numismate ne s’inscrit pas toujours dans une logique d’investissement, il est réputé plus ouvert qu’un investisseur.
Pour un collectionneur, l’histoire de la pièce prime sur la qualité. Son affinité pour une époque déterminée ou pour un certain régime peut grandement influer sa décision d’acheter une monnaie en or, quand bien même elle n’a peu voire aucune de valeur pour un investisseur particulier.
L’origine géographique d’une monnaie d’or peut également s’avérer être un critère de sélection pour un collectionneur. Bien entendu, plus une pièce d’or est difficile à trouver, plus son intérêt à s’en procurer se fera pressant. Les pièces d’or françaises de 20 francs comme le Napoléon frappé an XIII à an XIV (673878 exemplaires), le Bonaparte 1er Consul an XI (1046506 exemplaires), le Napoléon à tête laurée de 1809 à 1815 frappé le 1er avril 1815 (14283710 exemplaires) ou encore le Louis XVIII à buste habillé frappé à Londres (871581 exemplaires) sont très convoitées par les collectionneurs du fait de leur rareté sur le marché aurifère.
Il en va de même pour les 5 francs or napoléon III T N grand module de 1855, les 5 francs Cérès IIIe République de 1878 et 1889, les 10 francs Cérès IIIe République de 1878, les 50 francs or Génie de 1889, les 50 francs Guiraud de 1950 ou encore les 100 francs or de 1870, 1889 et 1929. Savoir reconnaître une pièce d’or et connaître ses caractéristiques et spécificités constituent alors un prérequis pour tout investisseur, qu’il soit acheteur et/ou vendeur.