Quelle pièce en or de 10 francs présente la prime la plus avantageuse ?
Dans une logique de placement, l’idéal est d’acheter une pièce en or de 10 francs quand sa cotation est négative et la revendre quand la cotation est positive. Parmi les demi-Napoléons, les pièces de 10 francs or Marianne sont les plus répandues et les plus courantes. Ce sont surtout les particuliers et les foyers qui affectionnent tout particulièrement ces pièces. Leur valeur boursière évolue la plupart du temps suivant le cours de l’or. De par leur abondance, leur cote reste stable et homogène. Celles qui ont été émises en 1900, 1901, 1906, 1907, 1910, 1911 et 1912 ont en général les mêmes cotes. Par contre, les mêmes pièces frappées en 1899, 1908 et 1914 ont des cotes plus élevées que les précédentes. Il est facile d’acheter ou de vendre ce type de pièce en or de 10 francs. Sous le règne de Napoléon III, différentes pièces d’or ont été émises dont le Napoléon III petit module, le Napoléon III grand module et le Napoléon III tête laurée. La pièce Napoléon III petit module, émise entre 1854 à 1855 et classée très rare, reste la plus chère. Son prix avoisine le double de la valeur d’une pièce Napoléon III tête laurée qui est frappé à partir de 1862 à 1868. Quant à la pièce Napoléon III grand module, elle se négocie au même prix que les pièces Marianne, à l’exception de l’œuvre de l’atelier BB qui est rarissime. Les Cérès avec le millésime 1899 A sont disponibles en quantité. Ce qui n’est pas le cas de ceux frappés en 1895 à 1896. Ces derniers sont donc plus chers avec une cote de plus de 15%. D’autres pièces Cérès ont été émises entre 1850 et 1851. Une situation qui fait que ce type de pièce en or de 10 francs dispose d’une prime au-delà des 20%.