Histoire de la pièce d’or Napoléon
En Europe, la majorité des pièces utilisée en or sont les pièces d’or Napoléon est présents sur le marché. Elles regroupent toutes les pièces frappées entre 1803 et 1914. Il s’agit en d’autres termes de la fin de l’étalon en or. À l’année 1803, Napoléon met en place une nouvelle unité monétaire en France : le franc germinal. Cela se traduit par le fait que les pièces pouvaient être frappées à la fois sur de l’argent et sur de l’or.
Ainsi, l’or est réservé aux pièces de plus grande valeur et parmi les principales : le 10 francs pièce d’or Napoléon et le 20 francs pièce d’or Napoléon. Émis durant plus d’un siècle, les Napoléons peuvent donc avoir sur leurs faces différentes effigies. Évidemment, il s’agit de celui de Napoléon, mais aussi celui de son neveu Napoléon III. Ce dernier a gouverné de 1848 à la guerre franco-prussienne de 1870, mais aussi le génie de la 2e République ou de la 3e République. La Marianne est la pièce capitale entre les pièces d’or Napoléon. Elle est constituée par un dessin très original. Cela le procure alors le titre de la pièce emblématique des pièces d’or Napoléon.
Au-delà de 1905 ainsi que la séparation de l’Église et de l’État, les pièces de monnaie devaient elles aussi suivre les évolutions de l’époque. C’est ainsi que suite à des changements stricts, la mention gravée sur la tranche « Dieu protège la France » est remplacée en 1907 par « Liberté Égalité Fraternité ». Toutes ces pièces d’or sont devenues préférées des Français, mais aussi des Européens. En effet, l’intérêt porté aux pièces d’or dans le monde des investissements en or relève essentiellement de son petit poids facile à échanger et à revendre. Par conséquent, si besoin est, contrairement aux lingots d’un poids relativement important, la petite pièce est de rigueur.