Notions de base sur la numismatique d’une pièce d’or
Le placement dans la pièce d’or a toujours fait rêver les investisseurs particuliers. Ce type de placement peut rapporter gros à condition de maitriser le domaine aurifère et bien sûr, tous les termes techniques comme la « numismatique » ou une « pièce d’or ». D’ailleurs, il ne faut pas confondre la valeur numismatique avec la valeur faciale ou valeur d’échange qui, elle, est considérée comme la valeur intrinsèque d’une pièce d’or. Dans le placement en or, on entend souvent parler de l’état de conservation numismatique. De quoi s’agit-il ? Et bien, pour faire simple, il s’agit d’un des paramètres qui permet de déterminer le prix de la pièce d’or si l’on se réfère à la numismatique de collection. L’évaluation de l’état de conservation numismatique d’un objet de collection est le plus souvent confiée à des organismes indépendants comme le PCGS ou le NGC ou encore l’ICG. Ces services d’évaluation ont pour rôle d’assurer la mise en coque des pièces de monnaies mais aussi de sécuriser voire d’authentifier l’état de conservation de chaque pièce d’or. Pour ce faire, ces organismes se servent de l’échelle de Sheldon qui s’étend à 8 degrés. Sur le territoire français, les numismates sont les seuls à pouvoir attribuer à une pièce sa valeur numismatique. Une pièce de collection avec un « Etat » de « AB » ne dispose que de 10% de relief restant et sera difficilement identifiable. Sans velours de frappe, la pièce classée AB a des rayures visibles à l’œil. En revanche, une pièce d’or qui porte un « Etat » de « FDC » ou Fleur de Coin bénéficie d’une valeur relief restant de 100%, d’une identification claire, une légende bien lisible, d’un relief complet et d’une absence de toutes rayures ou trace de chocs. Une telle pièce vaudra une petite fortune car elle dispose d’un velours de frappe.
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