Les pièces d’or pour la numismatique
En numismatique, les pièces d’or dites rarissimes ou presque introuvables sont les plus recherchées. C’est le cas par exemple du Napoléon frappé an XIII et an XIV. Sur le marché, il n’y a que 673 878 exemplaires en circulation. Le Bonaparte 1er Consul est aussi une pièce rare, mais il compte bien plus d’émissions que le premier avec 1 046 508 unités. De tous les Napoléon, celui de l’an XII compte le moins d’exemplaires avec 428 143 émissions. Le Napoléon frappé entre le 01er avril et 04 juillet 1815 est classé assez rare. Le Napoléon III à tête laurée est devenu rare à cause de sa forte thésaurisation. Une situation qui a favorisé l’oxydation de la monnaie. La détérioration de cette monnaie a suscité l’intérêt des particuliers à l’acheter. La demande pour ces pièces d’or est telle qu’en quelques semaines, son cours s’est décuplé. Pour se lancer dans le marché numismatique donc, il y a un minimum requis : bien connaitre les spécificités des pièces, bien assimiler les transactions aurifères et maitriser toutes les notions et les législations relatives à l’activité. Il y a aussi un autre point qu’il est utile de savoir quant à la prime d’une monnaie. Au-delà de 80%, elle est soumise à la TVA dont le taux est de 19,6%. Négocier au niveau national ou à l’international des pièces d’or de collection étrangères peut s’avérer aussi intéressant. Seulement, il faut bien s’informer sur les accords commerciaux entre les deux pays pour savoir si la transaction en vaut la peine ou pas. Cela nécessite au préalable des recherches pour vérifier la solvabilité de l’interlocuteur. Quoi qu’il en soit, dans un cas comme dans l’autre, l’essentiel pour l’investissement dans les pièces d’or à vocations numismatique reste de bien évaluer les risques autant que les bénéfices.
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