Faire assurer son or

En matière d’assurance, le détenteur d’or dispose de deux choix pour garantir ses biens, soit il demande une extension de garantie auprès de son assureur, soit il opte pour une formule d’assurance spéciale.

Dans le premier cas, le propriétaire des biens à assurer demande à son assureur de procéder à une extension de garantie pour son assurance habitation. Son contrat et sa police d’assurance seront par conséquent modifiés en fonction des nouvelles garanties à inclure. Pour optimiser la sécurité des biens de grande valeur, tels que les pièces d’or et les bijoux en or, le mieux est d’opter pour la formule d’assurance spéciale dédiée à la protection de ces objets précieux. La plupart des compagnies d’assurance proposent ce genre de garantie à leurs clients. Il est important de noter cependant que, seuls les biens définis comme «objets précieux» peuvent bénéficier de cette couverture spéciale.

En matière d’assurance, sont considérés comme objets de valeur tous les biens en métal précieux tels que les pièces d’or, les plaquettes d’or et les lingots d’or ainsi que les bijoux, les perles fines, les pierres précieuses et les œuvres d’art. La compagnie d’assurance procède en principe à une expertise afin d’identifier si les biens en question sont des objets précieux ou non pour pouvoir bénéficier d’une telle garantie.

Les autres biens de grande valeur mais qui ne figurent pas dans cette liste, tels que les appareils électroménagers, les équipements informatiques et les matériels photographiques, sont dits «objets sensibles». La différence entre ces deux types d’objets est surtout constatée lors de l’indemnisation des biens volés ou détruits. En principe, le montant du remboursement des objets sensibles oscille en fonction de leur valeur au jour du sinistre. La compagnie d’assurance prend en compte l’état de vétusté de l’appareil ou de la machine en question et ne rembourse que la valeur estimée. Ce qui n’est pas le cas pour les pièces d’or, les lingots d’or et les autres objets en or. La valeur de ces objets précieux ne peut pas être déduite d’un coefficient de vétusté en raison de leur caractère durable et inaltérable. En d’autres termes, le montant de remboursement de ces biens dépendra du taux d’indemnisation fixé dans le contrat d’assurance.

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