De nombreuses variantes d’or
Les lingots d’or boursables sur le marché international doivent présenter une teneur en or pur supérieur à 95 % pour pouvoir être négociés. Leur prix oscillera en fonction de la cotation de l’or en bourse.
Les pièces d’or cotées, quant à elles, renferment une quantité en or pur égale ou supérieure à 90 %. En deçà de cette valeur, ces pièces d’or ne peuvent pas être négociées en bourse. Leur valeur sera déterminée en fonction du poids et du nombre de carat de l’or.
Mis à part les lingots d’or et les pièces d’or boursables, toutes les autres déclinaisons de ce métal précieux ne sont plus pures. L’or est dit pur lorsque celui présente une posologie en or pur supérieure ou égale à 98 %, 1 % d’argent et 1 % de cuivre. L’importance de son alliage présente une grande influence sur sa couleur. C’est pour cette raison que l’on trouve sur le marché différentes variantes d’or, telles que l’or rouge, l’or citron, l’or ½ jaune, l’or gris et l’or blanc. L’or devient rouge lorsque celui-ci renferme une quantité d’or pur à 94.5 % et 5.5 % de cuivre. L’or citron est composé de 94.5 % d’or pur et 5.5 % d’argent. L’or ½ jaune présente une quantité d’or à 91.5 %, 6 % d’argent et 2.5 % de cuivre. L’or est appelé or gris lorsque celui-ci renferme 75 % d’or, 15 % de palladium et 10 % d’argent dans sa composition. L’or blanc, quant à lui, est un alliage de 50 % d’or et 50 % d’argent ou encore 20 % d’or et 80 % d’argent. La quantité d’or utilisée varie en fonction du pays producteur d’or blanc. Il arrive parfois de rencontrer d’autres variantes d’or destinées à des usages particuliers, tels que l’or bleu entre autres. Ce dernier est obtenu par l’alliage d’or et de fer.Certains producteurs utilisent également d’autres éléments pouvant aboutir à des résultats peu connus, tels que le manganèse, l’aluminium, le nickel et l’indium. A noter que l’alliage de l’or avec ces composants n’est pas indiqué en joaillerie.
Ce secteur est en effet régi par de nombreuses réglementations intéressant les normes d’hygiène et de sécurité. A titre illustratif, des textes règlementaires concernant l’usage du nickel comme élément additif à l’or ont été mis en vigueur au début du 21e siècle en raison de sa propriété allergénique, néfaste pour la santé de l’Homme. Outre l’appréciation de l’or à l’œil nu et avec des testeurs, il existe d’autres moyens plus complexes pour évaluer la qualité de ce métal précieux. Il s’agit de déterminer les propriétés chimiques de l’or en procédant à des réactions chimiques. Ce sera en fonction des résultats obtenus que l’on puisse confirmer si l’or est de bonne qualité ou trop mélangé à un élément additif. En principe, l’or pur ne forme pas d’oxyde et ne se ternit pas sous l’effet de la chaleur, peu importe le niveau de la température à laquelle il est soumis. Par ailleurs, il résiste parfaitement aux produits chimiques les plus puissants comme les variantes d’acide. Si la moindre réaction se manifeste au contact de l’acide, dont une effervescence de couleur verte entre autres, l’on peut confirmer que le lingot d’or ou la pièce d’or est de mauvaise qualité. Cette effervescence atteste que le lingot d’or ou la pièce d’or renferme une quantité importante de cuivre. Ce sont notamment les types d’or de moins de 18 carats qui présentent ce genre de réaction chimique sous l’effet des acides. Bien évidemment, ces types d’or en question ne peuvent pas être cotés en bourse en raison de leur faible teneur en or pur. Les seuls produits chimiques qui peuvent dissoudre le métal jaune sont le cyanure et certains mélanges d’acides connus sous le terme d’eau régale. Ces différents tests peuvent être réalisés lors de l’achat d’or pour évaluer le nombre de son carat.