Le Napoléon en or et la numismatique
Un Napoléon en or qui ne correspond pas à la logique d’investissement est appelé semi-numismatique ou de collection. Une pièce est dite semi-numismatique quand sa prime est comprise entre 8 et 20%. Au-delà de 20%, la monnaie est classée de collection ou à vocation numismatique. Une pièce d’or française de 20 francs qui a peu d’intérêt pour un investisseur trouve donc preneur sur le marché numismatique. Un numismate se distingue ainsi des investisseurs classiques sur la priorité des critères. Pour le collectionneur, la prime tout comme la qualité d’une pièce d’or sont secondaires. Ce qui importe le plus pour lui est la rareté de la monnaie. C’est la raison pour laquelle il convoite les pièces les plus difficiles à trouver. Pour un collectionneur, le Napoléon en or le plus recherché est le Napoléon de l’an XIII et an XIV. Cette pièce d’or compte 673 878 exemplaires. Un numismate s’intéresse également au Napoléon de l’an XII qui ne compte que 428 143 unités. Parmi les Napoléon considérés rares, il y a le Bonaparte 1er Consul frappée an XI. Le Napoléon pour les fameux Cent Jours, frappé entre le 1er avril et le 04 juillet 1815 et le Louis XVIII de 1814 à 1815 frappé avec 871 581 exemplaires à Londres sont classés pièces assez rares. Initialement, le Napoléon III tête laurée a été destinée pour l’investissement. Cependant, la forte thésaurisation de cette pièce a considérablement dégradée sa qualité. Cette pièce frappée entre 1861 et 1870 comptait 85 344 950 exemplaires. Actuellement, environ 10% d’entre elles disposent de la qualité requise en investissement. Cette situation fait que cette pièce d’or française est classée rare. Le type de Napoléon en or propice à la numismatique est donc plus nombreux que celui adéquat en investissement.
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