La logique d’investissement et le Napoléon en or
Bien que le Napoléon en or soit coté quotidiennement, ce ne sont pas toutes les déclinaisons de cette pièce qui correspond aux critères de placement des investisseurs. Pour qu’une monnaie soit propice à l’investissement, elle doit remplir certaines descriptions. La première chose qui est prise en compte à ce sujet est la prime. De manière générale, une monnaie dont la prime ne dépasse pas le 8% est favorable en investissement. Actuellement, la prime des pièces réémises est quasiment nulle. La qualité ou l’état de conservation influe beaucoup aussi sur la valeur de la pièce. En tout, il y a six catégories de qualité pour les monnaies en or. Seulement trois d’entre elles sont admissibles pour les investisseurs. Elles sont la splendide, la superbe et le cas échéant le très très beau. Respectivement, elles sont aussi connues sous les signes SPL 63-64, SUP 55-62 et TTB 40-54. Un Napoléon en or qui n’entre pas dans ces catégories sont destinées soient à la numismatique soit à la fonderie. La disponibilité de la pièce joue également un rôle déterminant pour l’investisseur. Pour pouvoir l’intéresser, il faut qu’elle soit abondante, mais surtout facile à vendre et à acheter. Pour l’investisseur, l’idée reste d’acheter quand le prix d’une pièce recule et de la vendre dès qu’il augmente. Ceci étant dit, il faut reconnaitre que seules les pièces récentes remplissent ces conditions. Le Napoléon III de 1853 à 1860 tête nue qui a été tirée à 146 557 145 unités, le Marianne Coq 20 francs ou encore le Génie 3ème république en font partie. Actuellement, le prix d’un Napoléon III tête nue est de 183€. Il en va de même pour le Louis d’or. L’engouement et l’intérêt des particuliers pour le Napoléon en or ont été ravivés par la crise économique et financière qui sévit dans le monde depuis 2009.