L'or monnaie d'échange ?
Si l'on ne parle pas encore du retour à l'étalon-or, force est de constater que certains états attribuent une grandeur accrue dans les échanges monétaires.
Autant "prévenir que guérir" dit l'adage, et demeurer vigilant pour ne pas sombrer dans une catastrophe économique, dont personne, à l'heure actuelle, ne peut dire jusqu'où elle irait.
D'où se préparer à payer ses achats en or, un jour.
Déjà, Six Securities, société de courtage suisse, acceptait récemment les transactions boursières en or.
Aux Etats Unis, le 14 septembre, un Trader déposait une caution de 176 000$, en or, et non en monnaie fiduciaire. Cette caution était constituée de 3 lingots de 32 onces chacun. Cette action lançait le paiement de certains échanges au moyen de l'or, abandonnant ainsi les paiements conventionnels.
On en veut pour preuve, que l'état de l'Utah a promulgué une loi précisant que les pièces d'or et d'argent ont cours, à nouveau, comme monnaie d'échange.
Parallèlement, les pièces d'or frappées aux USA ne se justifient plus comme des biens imposables,mais plutôt comme des devises.
Sans sombrer dans l'alarmisme au point de croire que nous serions obligés de payer nos biens de consommation courante au moyen de ses pièces d'or, on est en droit de craindre que cela présente la forme d'une épée de Damoclès.
Certains éléments, aux Etats Unis, laissent néanmoins présager qu'une crise monétaire, jamais vue depuis 1929, voire plus forte encore, aboutirait à la conséquence que seul l'or n'aurait de valeur. Rappelons, pour éclairer ces dires, la dette abyssale, une croissance proche de zéro, un chômage grandissant toujours un peu plus et un dollar qui, lui, glisse dangereusement.
Si l'on s'accordait pour décréter que l'or, sous toutes ses formes, (pièces d'or, lingots d'or, bijoux en or) ne pouvait servir de moyen de paiement, par sa nature, sauf en l'échangeant en monnaie fiduciaire, on peut dorénavant, dans l'état de l'Utah, payer son Big Mac en Liberty...
Pourquoi d'autres états ne s'infiltreraient pas dans cette brèche ?
Ce phénomène est-il souhaitable en définitive ?
Les partisans de l'étalon-or approuveront, et ceux qui se seront positionnés dans cette épargne s'en trouveront avantagés, mais pour les autres, attachés au dollar ou à l'euro, que leur restera-t-il, si ces monnaies disparaissent ?
Dans cette perspective, l'astuce de l'état, qui consent à abandonner 7% de taxes, est, en définitive, de faire rentrer l'or dans ses caisses.
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