Les diverses présentations des lingots d’or
Le lingot d’or se présente sous divers aspects qu’il faut aussi bien connaître pour sécuriser son achat. Ce sont notamment les aspects extérieurs et la conception qui font la différence entre les divers lingots. La provenance des lingots est également un des critères qui interviennent dans l’expertise des pièces. Par exemple, un lingot d’or d’origine française présente une moindre finition par rapport à ses cousins suisses ou des lingots sud-africains. Le poids variable de ces blocs de métal précieux impose de faire la différence entre lingot, lingotin et mini-lingot. Il existe, par exemple, des lingots de fabrication suisse qui ne font guère plus de 10 à 500g.
Plus généralement, le poids d’un lingot d’or varie entre 905g et 1Kg. Ces chiffres renvoient à l’équivalence en poids d’or pur contenu dans le lingot. Un taux minimum de 95% doit être respecté. Ceci devant être clairement établi dans le certificat qui est en quelque sorte la carte d’identité de chaque lingot. Dans le passé, ces blocs pouvaient prendre la forme de grosse barre d’une dizaine de kilos. Ces pièces ne sont plus vendues mais certaines places boursières continuent de les exposer. Il faut savoir qu’à masse égale, un lingot peut s’acquérir à un meilleur prix dans le pays d’origine. Tout en sachant que chaque pays a justement des législations strictes sur ce genre de transaction.
Comme dans les autres pays du monde, les transactions tournant autour des métaux précieux, dont l’or, sont régies par un cadre légal précis. La fiscalité applicable sur ces transactions constitue notamment un chapitre à part dans ce cadre légal. Il serait judicieux d’aborder le sujet en détails plus loin. Les autres aspects de la législation de l’achat de lingots d’or et de la vente d’or couvrent l’anonymat, le paiement et la lutte contre le blanchiment.
A propos de paiement, l’article 15 de la loi n°94-6 du 4 janvier 1994 fixe en particulier les limites de valeurs numéraires manipulables en espèces. Les non-commerçants ne peuvent ainsi encaisser leur paiement en espèces au-delà de 3 000 euros. Cette limite est de 1 000 euros auprès des commerçants. Ce premier outil législatif concourt à l’objectif de lutte contre le blanchiment d’argent. Un contrôle strict et une réglementation plus sévère de la filière font partie des opérations y afférentes en amont. En aval, les transactions et le marché en général font l’objet d’un dispositif légal contraignant. Les enseignes intermédiaires adoptent des outils pratiques pour manifester leur conformité à ces dispositions. Enfin, l’achat de lingots d’or sous couvert de l’anonymat n’est plus possible.