Le cours de l’or est-il donc condamné à la hausse?
L’or est une des matières premières les plus recherchées sur notre planète. La bijouterie, l’orfèvrerie ou encore le domaine de la technologie sont demandeurs et ne voient pas leurs besoins couverts en totalité. Les échanges y afférents atteignent plus de 4 000 milliards de dollars chaque année. Aussi, à court terme, les situations peuvent ne pas tout à fait être conformes aux prévisions. Il peut y a voir des baisses majeures comme il est possible d’être en face d’une forte hausse temporaire ou même d’une stagnation. Si certaines semaines, le cours de l’or diminue, c’est en grande partie en raison de la chute du pris du dollar. Mais ces baisses restent rares et, sur le long terme, il est plus crédible de prévoir une hausse perpétuelle de la valeur de l’or.
Les raisons qui poussent à une telle conclusion ne manquent pas. Déjà la hausse de l’or est fonction de l’envolée des prix des matières premières agricoles et du pétrole. Pourtant, l’inflation mondiale semble être maintenue et ce, pour quelques années encore. Ensuite, le dollar, monnaie de cotation de l’or, est encore faible. Il doit même être gardé ainsi afin d’appliquer des taux d’intérêts bas et ainsi relancer l’économie. Mais lorsque le dollar est faible, la valeur de l’or augmente immédiatement. Enfin, l’or est actuellement considéré comme une valeur refuge et cela semble pas sur le point de changer. Aussi, les achats d’or financier connaissent une importante hausse. Ce métal jaune est devenu un outil de diversification de portefeuille pour les investisseurs professionnels ainsi que les fonds de pension. De ce fait, il ne dépend plus de la souveraineté de l’état et il est également impossible de le dupliquer à la demande. Par conséquent, il constitue un placement sécurisé sur divers plans.
Durant la crise argentine, par exemple, les détenteurs d’or n’ont pas été victimes de la dévaluation de la monnaie. En fait, toutes crises financières, ainsi que tous types de problèmes géopolitiques, valorisent l’or. Depuis 2004, les accords de Washington ont été conclus par les banques. Ils ont pour but de limiter et de réguler les ventes des réserves d’or de ces dernières. Par conséquent, le monde n’est pas prêt de constater un afflux massif d’or. En réalité, certaines banques centrales cherchent même à renflouer leur stock. C’est le cas notamment pour la Russie, les fonds souverains des pays du Golfe ainsi que la Chine... Le même phénomène est constaté chez les épargnants, en partie en raison des crises récentes survenues aux États-Unis. Les investisseurs ont pris conscience des risques encourus avec les placements monétaires. Ils ont donc décidé de limiter les pertes en orientant leur capitalisations vers l’achat d’or. Quant à la Chine, la demande en or commence à être conséquente alors que l’importation demeure encore réglementée. Autant dire que le marché de l'or a encore de beaux jours devant lui et que les achats d'aujourd'hui seront à coup sûr les bénéfices de demain.
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