Les marchés sur lesquels opère l'acheteur d'or

Avant toute chose, il est indispensable de savoir que l'acheteur d'or exerce dans deux domaines différents à savoir l'achat d'or virtuel et l'achat d'or physique.

Différencier la nature duale du marché est nécessaire, car une personne qui veut s’orienter dans ce métier, en fonction de ses dispositions personnelles et de ses besoins, devra exercer soit sur le premier marché, soit sur le second. Quoi qu’il en soit, ce marché dual est donc représenté par un marché professionnel et un autre privé.

Acheteurs d'or privés et professionnels

Les acheteurs d'or privés opèrent sur un marché qui leur est propre et qui est moins liquide. Le marché privé propose aussi des valeurs moindres autrement dit, il ne privilégie pas l’achat de grosses barres d'or par exemple. Cette caractéristique est due au fait que les intervenants disposent de fonds personnels limités et n’ont pas les moyens de proposer un service de stockage d'or professionnel.

En revanche, les opérateurs professionnels privilégient davantage les larges barres d’or qu’ils achètent à un tarif «spot». Ces acheteurs d'or doivent respecter certains impératifs notamment en termes de logistiques et administratifs. À l’inverse des investisseurs privés donc, ils doivent disposer d’une unité de stockage qui répond aux normes en vigueur.

En outre, il existe également un marché institutionnel. Ce dernier est réservé aux États, plus précisément aux Banques Centrales. Le marché institutionnel leur permet de varier leurs réserves d'or. Cela vaut surtout pour les banques centrales qui détiennent beaucoup d’avoirs américains à l’instar des pays asiatiques comme la Chine. Il faut savoir que ces différentes catégories d'acheteur d'or n’opèrent pas de la même manière. Comme on peut s’en douter, ce sont surtout les acheteurs professionnels qui manipulent d’importantes sommes d’argent. Les opérateurs privés pour leur part font appel à peu de liquidités comme il est susmentionné. Sur le marché institutionnel, les transactions se font à hauteur de milliards d’euros.

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