Achat d'or : une identité qui n'est plus secrète
Connaître l'identité d'un vendeur et d'un acheteur d'or n'est pas seulement utile pour des questions de taxation. En effet, c'est également un gage de sécurité dans toute transaction concernant de l'or. Ainsi, il sera plus aisé de connaître la provenance de l’or et de reconnaître très vite la valeur de celui-ci.
Par exemple, si un acheteur d’or acquiert des Napoléons de très bonne qualité, il pourra les revendre plus rapidement et plus facilement car il aura l’entière confiance des autres épargnants en leurs prouvant l’acte d’achat. D’autre part, c’est une certaine façon très efficace pour lutter contre le blanchiment d’argent. Tout établissement vendant de l’or est tenu de se soumettre à des obligations dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et aux contraintes liées à la garantie des métaux précieux et aux dispositions applicables aux établissements financiers. Ce dispositif s’établit dans le cadre d’une politique globale de lutte contre le blanchiment de capitaux. Ce cadre juridique se justifie par l'intérêt grandissant de la population mondiale pour l'or.
En effet, les métaux précieux comme l’or peuvent alimenter des mouvements de blanchiment du fait de la convertibilité en argent sur les marchés. L’identité de tout acheteur d’or doit être conservée par le vendeur, que la vente se passe entre particuliers ou auprès des établissements spécialisés dans le domaine. Aucune contrainte n’entoure le choix de l’assujetti en termes de moyens de reconnaissance de l’acheteur d’or concerné. Son identité peut être révélée par tout moyen. Cela dit, cette obligation de tenue de l’information peut être satisfaite de manière simultanée avec la tenue d’un registre des achats, ventes, réceptions et livraisons.